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    Les débuts

    Le Sénégal est entré dans l'ère d'Internet au milieu des années 90. Peu après, l'ouverture du premier cybercafé du pays en 1996, "Le Metissacana", marque un pas important dans le développement du web. De plus en plus de télécentres commenceront à se doter d'ordinateurs en plus des téléphones standards fixes, ce qui favorisera la venue en masse de jeunes, qui souhaitent découvrir ce nouveau moyen de communication. Très peu de foyers à l'époque disposaient du web, étant donné que la connexion à un réseau sans fil n'existait pratiquement pas à l'époque; rien que d'envoyer un simple courriel prenait un temps fou, en plus du bruit continu qui commençait lors du démarrage de la connexion!  

     Le web 2.0 n'était pas encore d'actualité dans mon pays, mais beaucoup de jeunes commençaient à prendre conscience que cela deviendrait un outil de communication fantastique. Néanmoins, les populations de certaines zones rurales ne bénéficiaient pas encore ou très peu du net.

    Evolution

    A partir des années 2000, une évolution est en train de se mettre en marche dans le secteur des NTIC et dans la plupart des pays africains. Le web offre diverses et multiples possibilités concernant son utilisation, culturelle et intellectuelle notamment. Les cybers se multiplient et la connexion web est désormais disponible dans les écoles et structures éducatives et de formation privées au départ, et progressivement dans les structures d'enseignement et d'éducation publiques.

    Par-ailleurs, avec l'arrivée récente des réseaux sociaux, la communication entre les jeunes de ma génération semble prendre des proportions gigantesques et semble également plus facile et rapide, que ce soit sur l'ordinateur et le téléphone portable; pour ceux qui gagnent à être connus, comme les artistes par exemple, un excellent moyen de se faire remarquer.

    Néanmoins, pour les plus jeunes, il s'agira de les aider à utiliser les nouvelles technologies dans un premier temps de manière intelligente, sûre et mesurée, afin que dans un second temps que cela n'entraîne pas une certaine dépendance vis-à-vis de ces nouvelles technologies; cela leur permettra de se divertir, de s'instruire en toute sécurité et en toute confiance, avec l'assurance, espérons-le, d'un parcours scolaire plein de succès.

     

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