Je me nomme Daouda Ba, artiste plasticien de profession depuis 2005. Je suis diplômé de l'Ecole Nationale des Arts de Dakar et je suis natif de Kaffrine (une des 14 régions du Sénégal). 

  Elle vient de l'inconnue artistique qui sommeille en chacun d'entre nous. Depuis tout petit, je me suis vite rendu compte que j'avais la possibilité de reproduire des bandes dessinées à l'identique, et qu'ensuite j'avais la lecture facile de l'image, provenant des taches sur les murs sales ou en état de dégradation. Partant de ces repères, j'ai vite développé mes compétences et expériences au fil des ans, et lorsque j'ai eu l'âge requis pour entrer à l'Académie des Arts, je me suis inscrit pour acquérir de nouvelles connaissances.

      Par amour, et surtout pour explorer, développer et libérer le sixième sens artistique qui dormait en moi. La peinture est aussi la forme artistique la plus libre, dans le sens de l'expression artistique. Toutes les formes artistiques sont très techniques, comme le dessin, l'architecture, le design...

       Bien sûr, de très grandes pointures de la peinture sénégalaise même, comme Kalidou Kassé, Douts Ndoye, Soly Cissé; aussi ceux des Etats-Unis d'Amérique, comme David Hamon, Pamela Z ou Magdalena Campos. 

   Par exemple, j'ai participé aux décorations du parc d'attraction Magic Land en 2003; puis également à l'exposition "Treize Traces", organisée en Off dans le cadre de la septième Biennale des Arts Africains Contemporains Dak'art 2006, avec l'association Sunu Assaman pour la promotion de l'art et du multimédia au Centre socioculturel du Point E (un quartier de Dakar), du 06 au 13 mai 2006. En 2007, j'ai eu à faire partie d'un projet d'art mural au Centre Culturel Blaise Senghor, sur le thème de l'immigration clandestine ("Traversées"), initié par l'Association espagnole MIOP (Montes Careno, David Curto, Raquel, Carole Antogno), en parfaite collaboration avec l'association AM-ARTS (qui oeuvre pour la culture).  Ce projet a pour but de sensibiliser la population sur les effets indésirables de l'immigration clandestine. Un autre projet d'art mural s'est réalisé la même année, avec cette fois-ci avec une association d'artistes italiens, en partenariat avec AM-ARTS. Ce projet avait été initié par la mairie de Grand-Dakar (un quartier de Dakar), et qui avait pour cause de soutenir les handicapés. En 2010, j'ai exposé individuellement à l'occasion des 350 ans de la région de Saint-Louis du Sénégal, et participé, du 20 décembre au 20 janvier, à une exposition collective dans le cadre du Festival Mondial des Arts Nègres, organisée par Kalidou Kassé, en partenariat avec le Port Autonome de Dakar.